Trois infos et un seul message

d’abord du cinéma avec le film "Nous n’avons pas peur des ruines " de Yannick Youlountas le 1er avril à Mâcon, des infos sur la prochaine manif Palestine Samedi 30 mars à 14 h 30 Esplanade Lamartine et enfin un billet d’humeur extrêmement pertinent de Ch Prudhome sur la dette. Ne manquez pas ce message ! Et pour compléter le tout, un complément sur la dette , selon l’Insee.

1 ) lundi 01/04 à 18hau Pathé à Mâcon projection du film "Nous n’avons pas peur des ruines " de Yannis Youlountas, suivi d’un débat en présence du réalisateur.
.Après le débat les libertaires - organisateurs de la soirée - proposent à ceux et celles qui le désirent de prolonger la soirée au Local autour d’un repas que nous aurons préparé,en continuant à échanger avec notre ami. En PJ le flyer générique !

2) Manifestation de soutien au peuple palestinien, en attendant que le cessez le feu exiger par l’ONU soit mis en application.

Il a été proposé pour la semaine prochaine :
 qu’on se réunisse à 14H30 Esplanade Lamartine (près de la statue)
 qu’on dépose des fleurs, des rameaux, des branches (on en trouve facilement en fleurs), au pied de la statue pour rendre hommage aux victimes
 qu’on récupère les pétitions (ci-jointe) et qu’on essaye de les remettre à la Mairie

Pour le 6 avril, pourquoi ne pas collecter des dessins, des poèmes, des textes ?
Les enfants pourront ainsi participer eux-aussi ?
A écouter : https://youtu.be/eCogjPVUntk?si=qZe4HJXcX9p2RIB- et aussi Rima Hassan qui résiste aux pièges de Sonia Devillers https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-mardi-19-mars-2024-5922393

3) Billet d’humeur de la semaine – Ch Prudhomme (page FB) - 25/03/2024

La dette pour nos enfants

Le gouvernement, aidé par les médias, essaye de créer un état de panique autour de la dette financière qui mettrait en danger notre avenir et surtout celui des enfants. Si les problèmes d’argent sont importants, il faut savoir que le problème de la dette existe depuis près de 5 000 ans et que ce problème a toujours trouvé une solution. Ce qui angoisse nos dirigeants est que les solutions se sont souvent faites au détriment de ceux qui avaient des capitaux, donc les plus riches dans la société, mais visiblement ils s’en sont toujours relevés et il y a chaque année de plus en plus de milliardaires qui continuent à s’enrichir.

Il y a cependant une dette qui semble bien plus importante pour l‘avenir de l’humanité, c’est celle de la dette sanitaire que nous allons vraiment laisser à nos enfants. Pour exemple, nous devons être inquiets de la surmortalit& #233 ; chez nos bébés chiffrée par la Société française de néonatologie à 1 200 enfants par an, dont la principale cause est le manque de lits dans les services de réanimation néonatale et la surcharge des maternités. A cela s’ajoutent les 1 500 à 2 000 morts évitables par an dues à la fermeture des services d’urgence et aux difficultés de fonctionnement dans les SAMU. A plus long terme, les dégâts de ces choix politiques sont inéluctables et ne sont même pas chiffrables. La première cause de mortalité dans les pays riches sont aujourd’hui les cancers dont une bonne partie sont déclenchés par des polluants environnementaux. Malgré ces dangers, les arguments financiers l’ont emporté afin de pouvoir continuer à utiliser des pesticides dont la dangerosité ne fait plus aucun doute. De même, alors que notre cher président incite les Français à faire des enfants, la baisse de la fertilité s’accélère et touche aujourd’hui près de 25 % de la population en âge de procréer, les produits suspects, notamment les perturbateurs endocriniens, continuent à pulluler dans notre environnement.

Le constat est sans appel et actuellement le problème est de savoir si le rôle de l’Etat est d’imposer des plans d’économie draconiens aux services publics ou bien d’investir dans les domaines essentiels que sont la santé et l’environnement. Visiblement le choix qui a été fait est de préserver le marché, ses actionnaires et leurs très hauts niveaux de dividendes. Mais messieurs Macron et Lemaire, cette politique est meurtrière déjà aujourd’hui et le sera encore plus demain. C’est de cette dette dont il faut se préoccuper aujourd’hui, en particulier pour nos enfants qui visiblement, vous sont très chers. Alors allez chercher l’argent chez ceux qui en ont déjà trop et arrêtez de nous imposer des réductions mortifères des dépenses publiques. Pour trouvez vos 20 milliards d’économie nécessaires, la bonne solution est de piocher dans les 170 milliards versés aux entreprises pour soi-disant soutenir l’emploi et les 100 milliards de bénéfices des entreprises du CAC 40 auquel s’ajoutent les 30 milliards des fournisseurs d’énergie engrangés pendant la crise et qui proviennent directement des fonds publics affectés au fameux bouclier que vous avez mis en place.

3 ) La dette (financière ) vue par l’INSEE

La dernière note de l’Insee est intéressante, notamment sur les déficits de l’État et des APUL.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/8061907#titre-bloc-8
Les déficits de l’État et des APUL augmentent tandis que les administrations de sécurité sociale accroissent leur excédent

Le déficit de l’État s’accroît de 6,9 Md€. Hors effet de la reprise de dette de SNCF Réseau de 10 Md€ en 2022, il s’accroît de 16,9 Md€. Ses recettes sont pénalisées par les mesures nouvelles sur les prélèvements obligatoires et le recul de l’impôt sur les sociétés. Côté dépenses, la fin des mesures Covid et le reflux de la charge d’intérêts ne suffisent pas à compenser le fort ralentissement des recettes.

Le déficit des administrations publiques locales (APUL) s’accroît de 8,9 Md€, traduisant le net repli des droits de mutation à titre onéreux affectés aux communes et départements après plusieurs années de grand dynamisme, et l’accélération des dépenses de fonctionnement et d’investissement.

Les organismes divers d’administration centrale (ODAC) deviennent déficitaires en 2023, et leur déficit s’établit à 1,6 Md€, soit une dégradation de 7,0 Md€ (hors effet de la reprise de dette de SNCF Réseau en 2022 qui améliorait ponctuellement la capacité de financement des ODAC mais dégradait à même hauteur le besoin de financement de l’État). Cette dégradation fait suite à une hausse des dépenses d’aide à l’investissement dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), d’une nouvelle hausse des dépenses d’apprentissage, et d’une diminution des transferts reçus par Santé Publique France.

L’excédent des administrations de sécurité sociale (ASSO) s’accroît de nouveau, de 4,7 Md€, et s’établit à 12,9 Md€, un excédent largement porté par celui de la Cades (+18,0 Md€). Les recettes de CSG et de cotisations sociales ralentissent avec la masse salariale, mais restent plus dynamiques que les dépenses, dont la progression est alimentée par les revalorisations des prestations sociales en lien avec l’inflation, mais est atténuée par la fin des dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire. "

Commentaire Ph. F

Et si le problème de la dette était plus un problème de manque de recettes, plus que d’excès de dépenses ?

En plus Bruno Lemaire est ministre de l’économie depuis 10 ans, donc c’est pas que la faute de ces prédécesseurs ! Il "réfléchit à diminuer le soutien aux ALD (aides pour les patients en longues maladies), il trouve sans doute que les prolos atteint de cancers ou autres abusent en étant remboursés à 100 %....

Si ils suivaient les conseils d’ATTAC, https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/6-mesures-pour-60-milliards-les-propositions-d-attac, il trouverait 60 milliards et le pays se porterait mieux... mais les profiteurs qui ont mis Macron au pouvoir (et qui ne seraient pas plus gêner que ça de le remplacer par Le Pen) , ces malades mentaux de la richesse, feraient grise mine ? Oh, les pauvres !!!!
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ATTAC Mâcon

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