Palestine

La lutte palestinienne : du génocide au réalignement mondial

"Pour les Palestiniens, un retour aux conditions antérieures au 7 octobre est impensable. L’année écoulée a été l’une des plus sanglantes de l’histoire palestinienne, avec un nombre de morts dépassant même celui de la Nakba. La dévastation que nous avons subie façonnera irrévocablement notre politique, nos cadres intellectuels et nos approches de la résistance. Elle transformera également nos relations mutuelles et la façon dont nous envisageons notre avenir collectif. Tout discours significatif sur la libération palestinienne doit désormais mettre l’accent sur la réalité du génocide en cours.

Bien que cette reconnaissance commence déjà à façonner notre conscience collective, nous sommes toujours témoins d’un génocide et nous consacrons notre énergie à l’arrêter. Notre lutte devra être profondément réorientée une fois que la violence immédiate aura cessé et qu’un cessez-le-feu aura été conclu. L’énormité de cette expérience nous a fondamentalement modifiés en tant que société, en tant que Palestiniens et en tant qu’êtres humains, et ces changements influenceront inévitablement la trajectoire de notre résistance.
En outre, les événements de l’année écoulée ont mis en lumière des réalités structurelles qui s’étendent bien au-delà de la Palestine. Ils ont souligné les profondes limites de l’ordre international de l’après-Seconde Guerre mondiale, mis à nu les hypocrisies et le racisme des démocraties libérales occidentales, et brisé l’illusion que nous étions parvenus à un lieu de gouvernance multilatérale. Pour les Palestiniens et leurs alliés engagés en faveur d’un monde plus juste et plus équitable, il est essentiel de s’attaquer à ces révélations et aux questions urgentes qu’elles soulèvent."

Lire la suite de cette analyse de l’analyste politique Tareq Baconi du réseau d’analyses palestiniennes "Al-Shabaka" sur le site de l’Agence :

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Il faut ajouter à cela l’ampleur des destructions et du nombre de victimes au Liban. Vous savez tout cela car vous avez accès à l’information. Vous constatez comme nous qu’aujourd’hui en France les principaux médias principaux médias taisent cette réalité, ou au mieux, ne la traitent que partiellement.

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Pas de cadeaux pour les soutiens du génocide en Palestine !

2ème Noël que le régime d’apartheid israélien mène un génocide la bande de Gaza, et 76 ans qu’il colonise illégalement la Palestine dont la Cisjordanie et Jérusalem Est. Intensifions la pression du boycott : ni Carrefour, ni Mc Donald’s, ni Ahava, ni Coca-Cola, ni HP, ni Sodastream sous le sapin !

Privilégions toujours les entreprises qui ne se rendent pas complices de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité : téléchargez "Boycat" pour trouver les entreprises non complices.

Pas de cadeaux pour les soutiens du génocide en Palestine !
En temps de guerre, la joie de Noël est difficile à trouver à Bethléem

Sur la place de la Mangeoire à Bethléem, les décorations de Noël et les pèlerins sont notablement absents pour une deuxième saison festive en temps de guerre dans la ville de Cisjordanie occupée.

L’église de la Nativité, qui domine la place, est tout aussi vide. Seuls les chants des moines arméniens résonnent depuis la crypte où les chrétiens croient que Jésus-Christ est né.

« Normalement, ce jour-là, on trouve 3 000 ou 4 000 personnes à l’intérieur de l’église », a déclaré Mohammed Sabeh, un garde de sécurité de l’église. (...)

Les touristes étrangers, dont l’économie de Bethléem dépend presque entièrement, ont cessé leurs visites à cause de la guerre. L’augmentation des restrictions de circulation, par le biais des checkpoints israéliens, empêche également de nombreux Palestiniens de visiter la ville.

« Les chrétiens de Ramallah ne peuvent pas venir à cause des checkpoints », a déclaré M. Sabeh, ajoutant que les soldats israéliens « nous traitent mal », ce qui entraîne de longues files d’attente pour ceux qui tentent se rendre à Bethléem à 22 kilomètres de la ville cisjordanienne, située à l’autre côté de la ville voisine de Jérusalem.

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