synthèse

 le COR explique que contrairement à ce que dit le gouvernement le système par répartition n’est pas en danger et le déficit minime. Mais, en plus, on apprend que le COR travaille avec "les chiffres bidouillés " du gouvernement, avec des prévisions qui ne correspondent ni aux annonces de ses ministres, ni aux données transmises à Bruxelles par ce même gouvernement. Quand on veut noyer son chien...
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/reforme-des-retraites-une-etude-246549

 On a bien compris que pour beaucoup ( pour AXA mais bien d’autres) l’ avenir est dans les retraites par capitalisation ou chacun est sensé financer sa propre retraite. Or ce n’est pas vraiment comme cela que ça se passe avec cette capitalisation : avec son épargne, via des fonds de pensions, on acquiert des parts d’actions et quand on arrive à la retraite on espère vivre des dividendes que rapportent ces actions.
Mais ces dividendes sont bien pris sur la valeur produite au moment où l’on touche des dividendes, donc sur le travail de la génération suivante. Donc c’est bien toujours la génération suivante qui finance la retraite de la génération précédente, comme dans le système par répartition sauf que l’on introduit dans le système un fonctionnement spéculatif.

 je suis assez d’accord avec ce que dit Bernard Friot https://reporterre.net/Bernard-Friot-Avec-une-retraite-a-50-ans-plus-besoin-de-quemander-son-salaire?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne
Comment analysez-vous le projet de réforme actuel ?
L’enjeu, pour la bourgeoisie, n’est pas de nous faire travailler plus longtemps, comme on l’entend parfois. La bourgeoisie capitaliste n’a pas besoin de travailleurs supplémentaires. Elle passe son temps, au contraire, à éliminer des travailleurs, à remplacer le travail vivant par le travail mort (on le voit dans l’agriculture, où l’agrobusiness nous concocte une agriculture sans paysans).
En revanche, elle a besoin de travailleurs fragiles, pour pouvoir rémunérer le moins possible. C’est ça, l’objectif de la réforme des retraites. C’est d’augmenter le temps de fragilité des travailleurs sur le marché du travail. À 60 ans, moins de la moitié des personnes sont dans l’emploi, un quart sont en longue maladie, en préretraite, en retraite ou en invalidité, et 7 % au chômage. Ce sont des gens vulnérables, qui vont être contraints d’accepter des CDD et des baisses sur les salaires. Passer l’âge de la retraite à 64 ans, c’est augmenter de deux ans cette période de vulnérabilité.

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